MAZEL Jacques, Benjamin (jeune)

Un des premiers socialistes de l’Hérault dans les années 1820-1830.

Originaire de Lodève (Hérault), Jacques Mazel était le frère de Benjamin Mazel et son coauteur.

Il cosigna les Recherche sur le mécanisme social de la France, Montpellier, 1822 et participa à l’ouvrage Théorie du mouvement social en 1923.
Il écrivit un Discours sur l’abolition de la peine de mort, suivi d’un Exposé des moyens d’extirper la nécessité de cette coutume, 1925.

Jacques Mazel se faisait passer, paraît-il, pour l’auteur véritable des ouvrages de Charles Fourier.

Le 11 septembre 1832, il devint le gérant de l’Association commerciale d’échange, société en commandite par actions établie à Paris, 33, rue de la Sourdière. Elle avait été fondée par Le Mancel de Secqueville (Charles-Hippolyte), le 30 novembre 1830. Elle avait pour objet l’encaissement d’un « papier d’échange », sorte de bon payable à ses guichets moyennant une commission de 4 % et gagé sur des valeurs diverses ; elle voulait poursuivre « la disparition de l’usure et du numéraire ». « Chacun pourra se procurer, disaient les statuts, sans le secours du numéraire, au moyen d’un échange, des objets mobiliers et immobiliers, marchandises de toute nature, des services, des travaux et industries de tout genre contre d’autres objets marchandises, services, travaux et industries. »

L’Association aurait eu, en 1833, près de 25 000 « adhésionnaires ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article34834, notice MAZEL Jacques, Benjamin (jeune) , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 27 février 2013.

SOURCES : Jean Gaumont, Histoire générale de la coopération en France, t. 1. — Bibliographie de la France, année 1825.

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