MERLIEUX Édouard

Par Gauthier Langlois

Né le 3 janvier 1826 à Paris, mort le 12 septembre 1900 à Paris (Ve arr.) ; professeur de mathématiques, homme de lettres ; président de plusieurs clubs quarante-huitards de tendance communiste ; secrétaire général du ministère des finances de la Commune de Paris ; condamné par contumace comme communard, exilé en Angleterre puis en Suisse.

Édouard Merlieux était le fils de Charlotte Pollack (vers 1797-1849) et de Louis-Parfait Merlieux (1796-1865). Le père était statuaire, auteur de bustes de célébrités et de monuments dont plusieurs fontaines de Paris. Il était également paléontologue, collaborateur de Cuvier au Museum d’histoire naturelle. La mère, issue d’une famille juive de Lorraine, collaborait à la revue Archives israélites de France.

Édouard Merlieux fit ses études au lycée Louis-le-Grand. Excellent élève, il fut reçu deuxième au concours de l’École navale en 1842, mais donna sa démission afin de pouvoir se livrer sans contrainte à sa passion pour les sciences pures. Il devint alors professeur de mathématiques tout en menant parallèlement une carrière d’homme de lettres. Il semble avoir d’abord enseigné à l’école polytechnique, puis à l’école libre d’hydrographie de Paris (1862).

Avec la révolution de février 1848 Merlieux devint animateur de plusieurs clubs. Il fut d’abord, avec son ami le doreur sur bois Louis-Charles Thomas, l’un des secrétaires du « Club de l’Union », fondé à la Sorbonne en mars 1848. Édouard Merlieux et son ami le quittèrent, peut-être parce qu’il devenait trop modéré, pour créer un autre club. Édouard fit publier une affiche annonçant la création du « Club de Montesquieu » dans une salle de la rue Montesquieu (Ier arr.), dont la première séance était prévue pour le 25 août 1848. Mais les propriétaires de la salle étant craintifs, il fut obligé au bout de quelques jours de transférer son club rue Saint-Antoine (IVe arr.). Le « Club Saint-Antoine » fut ouvert par une déclaration du 2 septembre 1848. Merlieux en était le président, son ami Louis-Charles Thomas le vice-président, son confrère professeur de mathématiques Charles-Sylvestre Muirson et l’étudiant en médecine Jacques-Henri Valleton en étaient les secrétaires. En faisaient également partie un autre confrère, Jean-Marie-Édouard Vidal, l’homme de lettres Barnabé Chauvelot, un ancien adjoint au maire de l’ancien XIIe arr., Jean-Baptiste Joseph Bocquet et un certain Piboin. Le « Club Saint-Antoine » possédait également une succursale sous le nom de « Club du Vieux-Chêne » ou des « Vieux-Chênes » qui se réunissait dans le cabaret du même nom, au 67 rue Mouffetard (Ve arr.).

Le bureau du « Club Saint-Antoine » et la plupart de ses orateurs étaient entièrement acquis aux idées de Proudhon. Le commissaire de police Bréard rapporta ainsi les propos de Jean-Marie-Édouard Vidal au « Club de Saint-Antoine » le 29 septembre : « Le capital prélevant une part dans les bénéfices, c’est voler le travailleur. Il ne peut y avoir de société entre le capitaliste et l’ouvrier, car le capitaliste commettrait un vol. Les voleurs sont les propriétaires : car, soit par eux, soit par leurs ancêtres, ils ont généralement fort mal acquis leurs biens. La spéculation c’est le vol, donc le spéculateur est voleur... Si l’on avait proposé à Cartouche et à Mandrin d’organiser une gendarmerie pour réprimer leurs vols, ils se seraient écriés : C’est ce que font les capitalistes quand on leur parle d’organiser le travail. »

Les propos de Merlieux au « Club de Charonne », lors de la séance 16 octobre 1848 présidée par Jacques-Henri Valleton, allaient dans le même sens. Le commissaire de police Benoist les rapporte ainsi : « Nous voulons la Révolution en permanence c’est-à-dire le progrès. La révolution ne doit jamais s’arrêter. La révolution sociale ne verra son triomphe qu’à cette condition ; mais ce n’est pas les armes à la main que nous devons être révolutionnaires en permanence. Il faut au contraire nous garder des provocations des partis ; en y prêtant l’oreille, nous compromettrions l’avenir de la République et de la liberté ». Il ajouta que le citoyen Merlieux, s’associant aux vues de Proudhon, affirmait : « La propriété, comme les religions anciennes, a pris naissance aux temps d’ignorance et de Barbarie. Puis est venu le doute : le doute a tué les religions ; il tuera la propriété. La propriété sera constituée sur de nouvelles bases. »

Ces propos constituaient pour les autorités une excitation à la haine et des attaques contre la propriété. En effet, après les journées de juin, le gouvernement conservateur de Cavaignac avait restreint considérablement la liberté d’expression. Par la loi du 28 juillet 1848 les clubs étaient soumis à la surveillance de la police et fréquemment fermés. Ainsi le « Club de Saint-Antoine » fut suspendu par ordonnance du tribunal. Peu après Jacques-Henri Valleton ouvrit le « Club des Acacias » dans la salle de bal des Acacias, rue du même nom (XVIIe arr.), mais ce club fut suspendu de même. Barnabé Chauvelot loua alors la salle de la Reine Blanche au 104 de la rue Saint-Antoine (IVe arr.) et, par une déclaration du 28 octobre ouvrit le « Club de la Reine Blanche » dont il était le président et Merlieux le vice-président. Enfin, après la fermeture de la Reine blanche, Merlieux créa le « Club Sainte-Marine » au 6 impasse Sainte-Marine (IVe arr.).

Des poursuites judiciaires furent lancées devant le tribunal de police correctionnelle. Merlieux comparut le 14 novembre et fut accusé d’avoir, le 5 novembre, refusé de laisser rentrer le commissaire de police dans le local du « Club de la Reine Blanche ». Pour sa défense il expliqua qu’il s’agissait d’une réunion électorale qui n’était pas soumise à la loi sur les clubs. Mais le tribunal jugea que Barnabé Chauvelot y avait tenu des propos sur le mariage, sans rapport avec l’objet de la réunion. De plus parmi la centaine de participants se trouvaient dix femmes qui n’appartenaient pas au corps électoral. Pour ces motifs Merlieux fut condamné à 100 francs d’amende. Il se retira en criant : « Vive la république démocratique et sociale ». Le même tribunal, dans son audience du 7 décembre, condamna Chauvelot et Merlieux chacun à 50 francs d’amende pour avoir à nouveau refusé l’entrée de la police, dans une nouvelle réunion électorale tenue dans le même lieu le 24 novembre. Merlieux comparut encore devant ce tribunal le 20 décembre, pour avoir refusé de donner les noms et domiciles des orateurs à la police, lors d’une séance du « Club Sainte-Marine » du 14 novembre. Mais il fut cette fois-ci acquitté.

Les poursuites les plus importantes furent faites devant la cour d’assise de la Seine. Dans son audience du 28 novembre la cour accusa Merlieux d’avoir, dans une séance du « Club du Vieux-Chêne » du 25 septembre, toléré la discussion de propositions contraires à l’ordre public. Ces propositions, signées de Barnabé Chauvelot, de Bocquet et de Piboin, attaquaient l’Assemblée nationale, la bourgeoisie, la propriété. Pour ces faits la cour condamna Barnabé Chauvelot, Bocquet et Vidal à un an de prison et 1000 francs d’amende ; Merlieux, Muirson et Valleton à trois mois de prison, 500 francs d’amende et 5 ans d’interdiction de droits civiques ; Thomas à 200 francs d’amende et 2 ans d’interdiction de droits civiques. En appel, dans l’audience du 30 décembre, Bocquet fut condamné à six mois de prison et 1000 francs d’amende, Vidal à un an de prison et 1000 francs d’amende, Merlieux à cinq mois et 500 francs d’amende ; Thomas, Muirson et Valleton furent acquittés.

Merlieux et ses amis comparurent encore devant cette cour le 7 février 1849. Pour les propos qu’ils avaient tenu le 16 octobre au « Club de Cambronne » présidé par Valleton, ils furent condamnés aux peines suivantes : Merlieux à un an de prison et 500 francs d’amende ; Valleton à deux mois de prison, 200 francs d’amende et trois ans d’interdiction de droits civiques ; Muirson à un mois de prison, 200 francs d’amende et deux ans d’interdiction de droits civiques ; les frères Charles et Henri Dupouey, étudiants en droit, à 200 francs d’amende chacun. Pierre Bouclier, un chauffeur illettré qui tenait lieu de secrétaire fut acquitté.

Merlieux fut cité une dernière fois, le 23 avril 1849, devant la cour d’assise de la Seine. Il fut accusé, en tant président du « Club Sainte-Marine », d’avoir toléré des propos contraires à l’ordre public, tenus lors de la séance du 14 décembre. L’auteur de ces propos, un ouvrier tailleur nommé Constant Hilbey, accusé de trouble à l’ordre public, fut condamné à 18 mois de prison et 500 francs d’amende. Les sources ne précisent pas si Merlieux fut condamné. Mais celui-ci était déjà en prison.

On le voit, ces différentes condamnations étaient de véritables atteintes à la liberté de réunion et d’expression. Les avocats de la défense s’en étaient plaint à chaque audience. Quant à Valleton et Merlieux, ils avaient adressé une pétition à l’Assemble nationale contre la persécution des clubs, dans laquelle ils affirmaient : « Il vaudrait mieux dire franchement aux défenseurs de la République démocratique et sociale : Vous n’avez pas le droit de réunion ; mais agir de la sorte, c’est du despotisme, c’est de l’arbitraire, c’est de la ruse constitutionnelle, c’est un raffinement de persécution ». Charles Delescluze, dans son journal La Révolution démocratique et sociale, protestait régulièrement contre ces atteintes liberticides en rapportant les débats de ces audiences.

La lourdeur des condamnations s’expliquait non seulement par la volonté des autorités, mais aussi par l’absence, dans les jurys, d’ouvriers qui auraient pu être favorables aux défenseurs. C’est pourquoi, le 14 septembre 1848, Merlieux avait publié une affiche appelant à la création d’une « Association fraternelle des ouvriers pour leur faciliter l’exercice des fonctions de juré ». L’Assemblée nationale ayant repoussé la proposition Gaudin de rétribuer les jurés, Merlieux proposait de rétribuer les jurés ouvriers par les ouvriers, au moyen d’une cotisation de cinq centimes par semaine. Il affirmait que 40 démocrates avaient déjà répondu à son appel et recevait les souscriptions chez lui au 36 rue Descartes à Paris. Cette initiative lui était peut-être venue au lendemain d’une affaire dont il craignait l’issue judiciaire. En effet, le 13 septembre, alors qu’il sortait de chez lui avec son ami Louis Charles Thomas, il vit un homme qui semblait détériorer une affiche électorale posée au mur de l’école polytechnique. Il s’agissait d’une affiche que le comité central avait fait poser, recommandant les candidats Cabet, Raspail et Thoré. Une altercation s’en était suivie au cours de laquelle Merlieux avait cassé sa canne sur l’homme et Thomas lui avait donné un coup. L’homme, un propriétaire nommé Philippe Cholet, porta plainte et pour ces faits les deux amis furent condamnés, le 14 décembre, à huit jours de prison.

Plusieurs fois condamné Merlieux fut incarcéré dans la prison Sainte-Pélagie qui accueillait les prisonniers politiques. Il y rejoignit nombre d’opposants que l’on retrouva ensuite parmi les communards. Il y écrivit la lettre suivante, publiée par La Révolution démocratique et sociale qui l’appelait notre ami : « Sainte-Pélagie, 14 janvier 1849. Aux membres du club de la rue Saint-Antoine. Frères ! vous ne m’avez pas oublié et vos généreuses sympathies ont traversé les murs de la prison. Merci de votre souvenir ! Patiente et courage ! Bientôt nous nous reverrons et nous fêterons ensemble l’anniversaire de notre glorieuse révolution. Si pourtant mes prévisions étaient trompées, si la réaction devait régner plus longtemps, nous ne nous en verrons pas moins. Je vous convie à venir me serrer la main au banc des assises où j’irais dans quelques jours soutenir les principes de la démocratie et du socialisme. Encore une fois, patiente et courage ! ».

On le voit, ses convictions n’étaient pas entamées. Toutefois, sa peine purgée, il les laissa de côté et reprit ses activités de professeur et d’homme de lettre. Il avait déjà publié une grammaire en 1846. En 1857 il publia les souvenirs d’une de ses parentes, Anne Drancey, qui avait été prisonnière de l’émir Chamir, opposant à la conquête du Caucase par les Russes. Le livre eut un certain succès et fut en partie plagié par Alexandre Dumas dans son récit de voyage en Géorgie. Pour ce plagiat la justice condamna Dumas à 100 francs d’amende et 500 francs de dommages et intérêts. Par ailleurs Merlieux collaborait comme rédacteur scientifique à l’Encyclopédie du XIXe siècle, au Dictionnaire de la conversation et de la lecture (1853-1860), au Journal de Paris (1859-1860), à L’Illustration (1860- ?). Il définissait son travail d’homme de lettres comme de la vulgarisation au sens noble : « l’enseignement des saines doctrines, la propagation des connaissances utiles ; l’initiation de tous aux découvertes nouvelles. » Il résidait alors 3 rue de Grande chaumière (VIe arr.) en 1862, puis 46 rue des Écoles (5e arr.) en 1867.

Pendant la guerre contre la Prusse il servit comme sergent à la 8e compagnie sédentaire du 118e bataillon de la garde nationale, dont son ancien camarade clubiste Jean-Baptiste Bocquet était l’un des officiers. Sous la Commune il reprit ses activités de clubiste en créant le « Club du Collège de France » (Ve arr.) Le délégué aux finances de la Commune, François Jourde, le nomma secrétaire général de son ministère qui était situé place Vendôme. Il en profita pour nommer son ami Antoine Theis inspecteur ou surveillant général des services intérieurs. Le 20 mars il délivra un reçu qui sauva la banque de France du pillage par les Fédérés. Il était toujours secrétaire général le 14 avril. L’historien anti communard Maxime Du Camp décrit alors Merlieux comme un beau parleur, arrondissant ses coudes et ses phrases.

Merlieux réussit à se réfugier en Angleterre et échappa à la condamnation à la déportation en enceinte fortifiée que le 19e conseil de guerre de Versailles prononça contre lui par contumace. Selon la Justice, le journal de Clémenceau, il laissa à Londres les meilleurs souvenirs. Il collabora en 1872 à un hebdomadaire féministe, Woman ; a weekly journal embodying female interests, créé per Amelia Lewis. Puis il s’installa en Suisse dans la banlieue de Genève à Grand-Saconnex, dans une villa dont le nom, Le Cottage, était sans doute une allusion à son séjour en Angleterre. Il avait retrouvé en Suisse plusieurs exilés, avec lesquels il signa en 1880 une brochure intitulé Les proscrits français et leurs calomniateurs : Compte rendu des démarches vainement entreprises par un groupe de proscrits de la Commune pour exercer des poursuites judiciaires contre les sieurs Andrieux [préfet de police de Paris], Le Royer [garde des sceaux] & consorts. En effet il faisait partie, comme les seize autres signataires parmi lesquels se trouvait Jean-Louis Pindy, des exclus du champ d’application de l’amnistie de 1879.

Finalement il fut gracié par le décret du 27 septembre 1880. Mais préférant un acquittement à une grâce, il demanda vainement à être rejugé. Il regagna la France peu après et reprit son métier de professeur de mathématiques. Il donnait des cours à la section de Montparnasse de l’Association philotechnique. Mais il en démissionna en 1886 quand il y reconnut un traître, Étienne Delamarche, ancien commandant des volontaires de Montrouge passé aux Versaillais. En 1890, à la mort de son épouse Pélagie Perchaud (1825-1890), il résidait au 1 rue du Faveau à Clamart (Hauts-de-Seine). Il y épousa alors en secondes noces, le 24 mai 1890, une jeune fille de 21 ans : Antoinette Françoise Mignot (1869-ap. 1900) dont il eut une fille. Il résidait alors au 30 rue du Moulin de Pierre à Clamart. Au moment de son décès il vivait avec sa seconde épouse au 72 boulevard de Port-Royal à Paris (Ve arr. ).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article34927, notice MERLIEUX Édouard par Gauthier Langlois, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 19 novembre 2021.

Par Gauthier Langlois

ŒUVRE : Nouvelles annales de mathématiques : journal des candidats aux écoles polytechnique et normale, 1842-1843. — Essai de grammaire française analytique et raisonnée, avec des notes philosophiques et littéraires, Paris : impr. de Pollet, 1846. — Club Montesquieu [affiche annonçant la première séance pour le 25 août], Paris : Impr. de Bonaventure et Ducessois. — Association fraternelle des ouvriers pour leur faciliter l’exercice des fonctions de juré, [Affiche], Paris : Impr. de Bonaventure et Ducessois, 14 septembre 1848. — Les Princesses russes prisonnières au Caucase. Souvenirs d’une Française captive de Chamyl, recueillis par Édouard Merlieux, Paris, F. Sartorius, 1857 et 2e édition : Paris, E. Dentu, 1860. — À propos du "Glyptodon clavipes" du Muséum d’histoire naturelle de Paris, Paris, impr. de Thunot, 1865. — Club du Collège de France [Affiche], Paris : Impr. J. Moronval, 1871 (Bibliothèque historique de la ville de Paris, 2-AFF-003318). — Les Proscrits français et leurs calomniateurs... Genève, Impr. A. Alavoine, 1880, 38 pages. Ont signé : Alavoine A., Andignoux, Chastel, Gaillard père, Gaillard fils, Jeannin, Josselin, Ledroit, Lefrançais G., Lion, Mathey, Merlieux E., Ots E., Pindy J.L., Piéron, Roche L.J., Saignes.

SOURCES : Arch. Nat., BB 18/1473 et 1474 F/7/12698. — Service historique de la Défense, 8J425, dossier personnel ; 8J442, 8J540-542, 8J751 19e conseil de guerre ; 8J165, 8J509-512, 9J 1078 4e conseil de Guerre. — Arch. Préfecture de Police BA 1180, dossier Merlieux Edouard, rapport du n° 17 du 20 avril 1874 ; BA 368. — Bibl. nat. de France ms. NAF 16604 fol. 332-333. — International Institute of Social History (IISH), Documents sur les Communards, dossier Merlieux Édouard.Annales maritimes et coloniales, vol. 27, p. 1107. — Lucas, Alphonse, Les Clubs et les Clubistes, Paris, E. Dentu, 1851, p. 249-250. — Delmas, Curiosités révolutionnaires : Les affiches rouges ; reproduction exacte et histoire critique de toutes les affiches ultra-républicaines placardées sur les murs de Paris depuis le 24 février 1848, Paris, D. Giraud et J. Dagneau, 1851, p. 302-304. — Le moniteur universel, 31 décembre 1848, p. 2. — La Révolution démocratique et sociale, 16 novembre 1848, 1er janvier 1849, 16 janvier 1849. — La Presse, 29 novembre 1848, p. 2. — Gazette des tribunaux, 15 novembre 1849, 29 novembre 1848, 2 décembre 1848, 8 décembre 1848, 14 décembre 1848, 21 décembre 1848, 8 février 1849, 24 avril 1849.— Journal de Toulouse, 9 décembre 1848, p. 3. — Le Constitutionnel, 15 décembre 1848, p. 1. — Procès de Constant Hilbey devant la cour d’assises de Paris - Audience du 23 avril 1849, Genève, imprimerie Carey frères, 1868. — Gallois, Histoire de la révolution de 1848, Paris, Naud et Gourju, 1849-1850, t. 4, p. 241. — Note pour M. Édouard Merlieux, demandeur, contre M. Alexandre Dumas père, M. Charlieu, éditeur, M. Delavier, libraire, M. Blot, imprimeur, défendeurs, Paris : impr. Firmin Didot frères, fils et Cie, 1859. — Dumas Alexandre, Notes pour MM. les juges de la 6me chambre en réponse à la note de M. Merlieux, Paris : impr. É. Blot, 1859. — Annales de la propriété industrielle artistique et littéraire, t. 5, année 1859, pp. 273-275, et t. 6, année 1860, pp. 64-66 — La Science pittoresque, 1er août 1860, p. 112. — Annuaire et almanach Didot-Bottin, 1862, p. 411. — Journal des journaux de la Commune : tableau résumé de la presse quotidienne, du 19 mars au 24 mai 1871..., Paris, Garnier frères, 1872, p. 381. — Balathier-Bragelonne Paris insurgé : histoire illustrée des événements accomplis du 18 mars au 28 mai 1871, Paris, 1872, p. 434. — Du Camp, Maxime, Les convulsions de Paris, Paris, Hachette, 1883, p. 136. — Vallès, Le proscrit, Paris, les éditeurs réunis, 1973, p. 229. — Dalotel, Gabriel Ranvier (1828-1879) : le Christ de Belleville..., Dittmar, 2005. — Serman, La Commune de Paris, Fayard, 1999, p. 292-293. — L’Univers, 6 février 1880. — La Justice, 11 mars 1886, p. 1. — « Merlieux Louis Parfait, Merlieux Édouard », Nouvelle biographie générale... Paris, Firmin-Didot, 1854-1866, vol. XXXV, p. 81. — État-civil de Paris, décès 5e arr. 1900, acte 2416. — Geneanet. — Jean-Claude Farcy, « Merlieux – Edouard », La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880), Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], 26 septembre 2019.

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