Marchand de vins à Vaugirard (Seine), condamné en avril 1845 à cinquante francs d’amende pour complicité de réunion illicite : il avait toléré la réunion chez lui, bien qu’elle n’eût pas encore reçu l’autorisation demandée, d’une Académie chantante, connue sous le nom des Joyeux Enfants de Vaugirard, qui ne se recrutait que parmi les ouvriers de la localité. On craignait que ce rassemblement, atteignant d’ailleurs vingt et une personnes, ne servît de camouflage à une société de résistance et de secours en cas de grève.
SOURCE : Gazette des Tribunaux, 26 avril 1845.