Instituteur à Recey-sur-Ource (Côte d’Or), il montra un grand zèle pour la République en 1848-1849 et, malgré une pétition signée par 217 citoyens de ce bourg en majorité dévoués à l’ordre, dont le médecin et le notaire, indiquant qu’ayant succédé à son père dans l’enseignement, il a depuis vingt-cinq ans « donné l’exemple des vertus filiales et fraternelles en devenant le seul appui de sa famille » bien qu’il soit « absolument sans fortune » et enfin que « la régularité de ses classes et sa bonne tenue ont satisfait les habitants ». Il sera quand même révoqué, bien que depuis cette époque il ait vécu « retiré dans sa maison sans autre fréquentation que celle de sa famille. »
SOURCES : Arch. Dép. de la Côte-d’Or, IV T XIX. — P. Levêque, « Sur quelques instituteurs "rouges" de la Seconde république », Annales de Bourgogne, oct.-déc. 1965, p. 289-300. — Note de P. Lévêque.