MIRANDEL Joseph

Ouvrier cordonnier (1848), bottier en chambre (1850), trésorier de « l’Union des Travailleurs » de Metz (1848-1850).

Il fit partie du « Comité démocratique central de la Moselle » constitué pour soutenir la candidature de l’ouvrier Jean Ronfort* à l’élection législative partielle du 16 novembre 1848. Il fut aussi trésorier de l’Union des Travailleurs, de Metz (voir Nicolas Jaclard*), qui, dans les débuts de son activité, se réunissait chez lui, 41, place Saint-Louis, tous les dimanches à 13 heures et tous les jeudis à 20 heures. Il fut chargé, à la fin de 1849 et au début de 1850, de recueillir les fonds d’une souscription hebdomadaire et permanente de 10 centimes, destinée à répandre les écrits socialistes, au nom des Travailleurs démocrates de Metz, association clandestine et parallèle à l’Union des Travailleurs. Les feuilles diffusées étaient : La Feuille du village, Le Républicain de la Moselle et certains journaux de Paris, dont Le Peuple, de Proudhon.
Une perquisition eut lieu chez Mirandel, le 26 janvier 1850. Il habitait alors, 23, rue des Clercs. On trouva le Catéchisme républicain, Les Prolétariennes, un livre intitulé Société première pour Lamennais, et des feuilles de souscription. Mirandel n’avait recueilli que 20 francs. Au cours de son interrogatoire, il chargea Nicolas Jaclard, sans méchanceté, paraît-il. Voir Chaubourg*, Colson C.*, Metzler*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article35109, notice MIRANDEL Joseph , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Dép. Moselle, 55 M 7 et Arch. Mun. Metz, 1 K 104, 2 I 137.

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