Président-fondateur en avril 1848 du Club central de l’Agriculture ; archéologue.
Président-fondateur en avril 1848 du Club central de l’Agriculture qui réclamait la création d’un sous-secrétariat d’État à l’agriculture, le lancement de travaux d’irrigation à l’échelle nationale, le développement de l’enseignement agricole et l’institution d’une caisse de secours et de retraite pour les agriculteurs. Ce club disparut au lendemain du 15 mai 1848.
G. de Mortillet devint ultérieurement un des rédacteurs de la Voix du Peuple de Pierre-Joseph Proudhon*. Membre du Comité de la presse démocratique et socialiste fondé en décembre 1848, il fut choisi comme directeur de l’entreprise d’édition d’écrits avancés, la Propagande socialiste. Poursuivi au printemps 1849, il fut condamné à une peine de prison et à une forte amende.
Archéologue, G. de Mortillet deviendra directeur du musée de Saint-Germain, rencontrera Théodore Ber* au Pérou,
SOURCES : Lucas, Les Clubs et les clubistes, op. cit. — Joseph Benoît, Confessions d’un prolétaire, op. cit. — Théodore Ber, Une vie dans les Andes. Le journal de Théodore Ber (1864-1896), [éd. par] Pascal Riviale et Christophe Galinon, Ginkgo éditeur, Paris, 2014, p. 112. — Notes de Michel Cordillot.