MOURIER Frédéric

Né à Guéret (Creuse), cordonnier, poursuivi pour « faits anarchistes », il vint se fixer à Limoges (Haute-Vienne). En 1849, il recevait les abonnements au Carillon Républicain. Il fonda l’Association ouvrière des cordonniers. Il fut condamné le 31 juillet 1851 par le tribunal correctionnel de Limoges à 2 mois de prison et 16 F d’amende. Mourier se rendit à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) dans la nuit du 3 au 4 décembre 1851 puis à Bourganeuf (Creuse), dans celle du 4 au 5 décembre pour y propager le mot d’ordre d’insurrection, il fut interné dans le département des Deux-Sèvres par décision de la Commission mixte et autorisé à rejoindre son domicile le 29 décembre 1852. Le 12 janvier 1859, l’abbé Jouhanneaud demanda des renseignements à la préfecture à son sujet en vue de sa candidature à la Société de secours mutuels Saint François-Xavier. (Existe-t-il un rapport avec Mourier Martial, Eugène* cordonnier à Limoges, recevant lui aussi les abonnements au Carillon Républicain ?).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article35356, notice MOURIER Frédéric , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Note de A. Perrier à Jean Maitron.

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