MOUSSU

Dentiste à Brive. Il comparut devant les assises de la Corrèze, le 11 septembre 1849, pour avoir poussé le cri séditieux : À bas les Blancs ! Pierre Bourzat le fit acquitter. Voir Ballet*, Bourzat Pierre*, Larenaudie*, Sage Jean*, Wassonval*.
Moussu aurait encore déclaré : « On a inventé une guillotine d’un nouveau genre avec laquelle on fera tomber cent têtes à la fois. » Après l’acquittement, le 12 septembre, à Brive, Moussu fut acclamé. Il dit à la foule : « Ne criez à bas personne, criez seulement vivent les hommes d’ordre ! »
Moussu comparut en justice de paix avec Puybaret, pour des incidents survenus le 19 décembre 1849 à Brive. Tous deux furent condamnés à trois jours de prison et 16 f. d’amende. Il s’agissait de chants révolutionnaires chantés de nuit. Sur appel a minima du procureur, le tribunal de Tulle augmenta les peines, le 24 janvier 1850 : Moussu fut condamné à trois mois de prison et à 100 f. d’amende. Voir Puybaret*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article35368, notice MOUSSU, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Capitaine J. Breillout, La Révolution de 1848 en Corrèze, pp. 49, 53.)

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