MULÉ Bernard

Né à Toulouse (Haute-Garonne) le 13 novembre 1803, mort à Toulouse le 26 mars 1888. Fils d’un tonnelier, employé de commerce. Représentant démocrate-socialiste de la Haute-Garonne en 1848. Victime du coup d’État et de la répression de 1858.

Carbonaro dès 1822, Mulé, qui avait pris une grande part à la révolution de 1830, refusa la médaille de Juillet par républicanisme. Opposant radical connu, il organisa en 1847 le banquet réformiste de Toulouse.
Il proclama la République à Toulouse, le 25 février, et fut, le 23 avril 1848, le huitième élu sur les douze de la Haute-Garonne à la Constituante, avec 46.577 voix. Il vota constamment avec l’extrême-gauche.
Rendu à Toulouse en 1849 par son échec à la Législative, il était, le 4 décembre 1851, l’un des soixante-trois signataires d’un appel aux armes publié par deux journaux toulousains, L’Émancipation (républicain) et La Civilisation (socialiste). Voir Joly Jacques* Cela lui valut l’internement en Algérie, puis une nouvelle détention de quelques mois au début de 1858.
Mulé échoua à la députation en 1863, mais fut conseiller général radical de Toulouse entre 1871 et 1879. Il démissionna parce qu’il se jugeait trop âgé pour continuer d’exercer son mandat.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article35399, notice MULÉ Bernard , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Robert, Bourloton et Cougny, Dictionnaire des Parlementaires français.

ICONOGRAPHIE : Exposition du Centenaire de la Deuxième République, Catalogue, pp. 48-49, Toulouse, Bibl. Mun., 1948.

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