Militaire pensionné à Saint-Hilaire-sur-Risle (Orne). Il avait dit dans un cabaret, le 6 octobre 1817, « qu’il emm...ait les royalistes de Moulins-la-Marche ; qu’il avait une cocarde tricolore, et qu’il emm...ait la blanche. » Les autorités locales s’étant bornées à rendre compte par la voie hiérarchique jusqu’à Paris, sans engager de poursuites, s’attirèrent, le 23 octobre, une semonce du ministre de la Police générale : « Indépendamment, disait-il, des poursuites judiciaires auxquelles doivent donner lieu ces sortes de délits, et en général tous ceux qui se rattachent aux opinions politiques, l’autorité civile ne doit négliger aucun moyen de s’assurer si les individus d’une classe obscure qui s’en rendent coupables ont agi de leur propre mouvement, ou s’ils n’ont pas cédé à une instigation de quelques malveillants cachés. »
SOURCE : Arch. Dép. Orne, série M., Police générale, liasse 1817.