NÉGROU Léonard

Né le 16 mars 1822 à Saint-Léonard (Haute-Vienne), mort le 6 septembre 1859 à Saint-Léonard.
Il portait le prénom de son père et était cordonnier comme lui. Venu exercer son métier à Limoges avant 1848, il adhéra, en mars 1848, à la Société populaire.
Arrêté à l’occasion des événements du 27 avril à Limoges, il comparut devant la cour d’assises de la Vienne et fut condamné, en avril 1849, à deux ans de prison pour port d’armes et pillage d’armurerie.
En octobre 1849, il demanda son transfert de Poitiers à Limoges afin de mieux subvenir par son travail aux besoins de sa famille.
Opposant au Second Empire, il fut interné en Algérie, en vertu de la loi de sûreté générale, en 1858. Selon une note de police reproduite dans E. Ténot et A. Dubost, Les Suspects en 1858, p. 265, il était « très dangereux », parce qu’il avait « une grande supériorité sur ses camarades ».
Négrou revint à Saint-Léonard pour y mourir de dysenterie au bout de quinze jours. Voir Briquet Charles

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article35498, notice NÉGROU Léonard , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 26 juin 2022.

SOURCE : L’Abeille de la Vienne, mars-avril 1849.

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