NICLAUSSE Christophe, dit l’aîné

Christophe Niclause était d’une famille où l’on appartenait par tradition à l’avant-garde démocratique. Vers 1833-1834, il adhéra à la Société patriotique et populaire de Metz, à laquelle Émile Bouchotte* et Charles Woirhaye* donnèrent un accent révolutionnaire assez agressif, républicain, voire pro-ouvrier.
Le 7 septembre 1848, il fut un des fondateurs et le président du Cercle républicain de Metz. Il fit partie du Comité démocratique central de la Moselle, constitué pour soutenir la candidature ouvrière de Jean Ronfort* à l’élection législative partielle du 16 novembre.
Niclausse était le bailleur de fonds et le véritable propriétaire des journaux : Le Républicain de la Moselle (premier numéro le 13 janvier 1849) et Le Républicain démocrate de la Moselle (23 février-25 mai 1850). Ce dernier journal parut à compter du jour où l’autre cessa sa publication. Un procès fut organisé contre les trois gérants du nouveau journal, François Garantié*, Niclausse et Antoine Quesne*, tant à propos d’irrégularités administratives commises lors de la fondation que relativement à la ligne politique adoptée par la feuille. Garantié put s’enfuir, Quesne fut incarcéré, mais Niclausse, qui était aussi l’administrateur du journal, ne fut apparemment pas inquiété. Voir aussi Bardin Libre*