NICOT Bernard

Né le 19 novembre 1816 à Limoges (Haute-Vienne). Armurier à Limoges. Il était accusé d’avoir, le 23 avril 1848, enlevé à des électeurs du Vigen, venus voter à Limoges, leur chef-lieu de canton, les bulletins qu’ils avaient préparés, pour leur substituer des bulletins au nom des candidats de la Société populaire. Second chef d’accusation, plus grave encore : il n’aurait fait aucune résistance aux émeutiers du 27 avril venus chercher des armes dans son magasin, et peut-être leur en aurait-il livré volontairement.
En février 1849, le père de Bernard Nicot écrivit au président de la République pour lui demander justice. Il invoquait sa captivité de trois ans à Cadix pendant la guerre d’Espagne et les services accomplis au temps de Napoléon Ier, oncle du président.
Au procès de Poitiers, en mars-avril 1849, Bernard Nicot fut déclaré non coupable. Voir Briquet Charles
Bernard Nicot devint conseiller municipal de Limoges en 1870-1871, pendant les premiers mois de la République. Il mourut le 14 juin 1892.