ORY Jean

Né à Château-Gontier (Mayenne), où il était poursuivi en 1841 pour complicité de banqueroute frauduleuse. Condamné à Paris, en octobre 1842, à deux mois de prison pour détention d’armes et fabrication de poudre, il était alors marchand de morceaux de drap sous les piliers du 39, rue de la Tonnellerie, où, en 1848, il était établi tailleur. Lieutenant de la garde nationale en 1848, il marcha pour l’ordre en Juin, mais fut détenu ultérieurement, sans doute par suite de l’affaire du 13 juin 1849. Comme membre du Comité central démocrate socialiste, il était, en 1850, chargé de l’administration de la caisse des détenus politiques. En 1851, il travaillait à la barricade de la rue Saint-Denis et se trouva derrière celles de la mairie du Ve. En relations avec un ancien secrétaire de Proudhon, Druy*, employé à La Révolution, il paraît s’être associé aux efforts des rédacteurs de ce journal pour réagir contre le coup d’État. Poursuivi, il gagna Londres le 29 janvier 1852 après un séjour en Mayenne, et fit l’objet d’une décision de transportation (« Algérie moins »). Voir Delahaye Adolphe*, Xavier Durrieu.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article35661, notice ORY Jean , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 23 juillet 2020.

SOURCE : Arch. Min. Guerre, B 1223.

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