DUVERNEUIL Georges

Par Jean-Pierre Bonnet

Né le 15 mars 1906 à Limoges (Haute-Vienne), mort le 28 juillet 1987 à Toulouse (Haute-Garonne) ; chauffeur puis mécanicien de route ; résistant ; syndicaliste CGT.

Entré au chemin de fer comme apprenti ajusteur à Angers (Maine-et-Loire) le 1er octobre 1921, Georges Duverneuil exerça ensuite les métiers de chauffeur, de mécanicien de route, puis de chef mécanicien dans les dépôts d’Angoulême (Charente), de Tours (Indre-et-Loire), de Périgueux (Dordogne), puis de Brive (Corrèze), où il fut déplacé d’office en 1939. Durant la guerre, il s’engagea dans la Résistance et devint à la Libération responsable du Front national pour la Corrèze.
À partir de 1945, Georges Duverneuil assurait la fonction de secrétaire du secteur cadres et techniciens CGT pour le département de la Corrèze. Dans le même temps, il animait avec détermination et efficacité la vie syndicale cheminote dans le secteur de Brive. Suite aux grèves de l’automne 1947, le conseil de discipline lui infligea une double sanction : rétrogradation au grade de mécanicien de route et déplacement d’office à Bordeaux-Bastide (Gironde). Quelque temps plus tard, il refusa la médaille d’honneur des cheminots en signe de protestation contre l’injustice dont il avait été la victime.
En 1950, Georges Duverneuil partit, à sa demande, comme employé aux chemins de fer à Djibouti. Il revint en 1954 à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire) où il termina sa carrière professionnelle.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article3567, notice DUVERNEUIL Georges par Jean-Pierre Bonnet, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 9 mars 2021.

Par Jean-Pierre Bonnet

SOURCE : Arch. Fédération CGT des cheminots.

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