Né à Rodez (Aveyron) en 1823, mort en Eure-et-Loir. Ce licencié en droit, à l’intelligence très brillante, devint sous la Seconde République le rédacteur du journal L’Aveyron Républicain. Membre de la commission constitutionnelle provisoire, Louis Oustry fut arrêté puis condamné à l’Algérie Plus. Avec l’avènement de la IIIe République, il fut récompensé de ses idées par un poste de préfet de l’Aveyron. Sa carrière préfectorale le mena ensuite à Alger, à Lyon, dans le département de la Seine et enfin comme trésorier d’Eure-et-Loir. Une rue de Rodez porte aujourd’hui son nom.
SOURCES : Arch. Dép. Aveyron, Série 4 M1 16 à 18. — Hippolyte de Barrau, Galerie des préfets de l’Aveyron, Rodez, Carrère, 1870, tome IV. — Note de J.-M. Cosson.