Saint-simonien, puis fouriériste.
Abonné du Globe libéral, « A. Paget », qui habitait à Pierre (près de Verdun-sur-Saône ou sur-le-Doubs, Haute-Saône ?), se laissa gagner au saint-simonisme par la lecture du nouveau Globe, passé aux mains des dirigeants de ce mouvement. Sa lettre d’adhésion, ainsi motivée, est publiée par le journal le 6 juin 1831 — mois où est signalée l’admission au « troisième degré », par Lechevalier*, à Dijon, d’un certain « Paget ». Il s’agit là, probablement, d’« Amédée Paget », dont une lettre d’approbation à Prosper Enfantin* parut sous cette signature complète dans le même Globe le 9 janvier 1832. Ce personnage doit également être identifié avec l’un des principaux collaborateurs de La Phalange., auteur de volumes de vulgarisation de la doctrine sociétaire, en 1838 et 1844. Paget se présentait comme « d. m. p. », docteur en médecine ?
SOURCE : Le Globe, dates citées. — H. Bourgin, Fourier, Paris, 1905. — H. R. d’Allemagne, Les Saint-Simoniens, 1827-1837,, Paris, 1930, p. 141. — Note de Ph. Régnier.