Pêcheur à Saint-Pabu, près de Brest (Finistère). Il n’avait pas pris le « congé annuel » pour sa barque, que l’Inscription maritime faisait alors payer environ trois francs aux patrons pêcheurs, en vertu de l’ordonnance de Colbert de 1681. Le syndic des marins lui ayant dressé procès-verbal, il eut beau dire devant le tribunal correctionnel de Brest que personne ne prenait plus ce congé, que s’il l’avait pris il se serait exposé à l’aversion de ses camarades, il n’en fut pas moins condamné, solidairement avec son frère Jean, à seize francs d’amende, en novembre 1836.