Par Notice revue et complétée par Mickael Sibalis
Né le 20 février 1809 à Metz (Moselle). ; cordonnier ; Société des droits de l’Homme.
Fils de pêcheur, Nicolas Péchoutre était cordonnier. En 1833 il habite au 12, rue Tirechappe, à Paris (IVe arr., maintenant du Pont-Neuf, Ier), à la même adresse que Zael Efrahem*, dont il était le colocataire et l’ami. Membre comme lui de la Société des droits de l’Homme, il fut, en 1833, l’un des promoteurs de l’Association des cordonniers de Paris, pendant qu’Efrahem était emprisonné (septembre 1833), et probablement de la grève des ouvriers cordonniers qui se déroula en novembre. Péchoutre fut incarcéré dans la prison de La Force, le 14 novembre 1833, où Efrahem l’avait précédé de quelques jours. Il appartenait lui aussi à la Commission de propagande de la Société des droits de l’Homme et son dossier fut joint à celui des autres membres de la commission, arrêtés en décembre chez Napoléon Lebon*. Il fut comme eux inculpé pour avoir encouragé les grèves de l’automne 1833 dans un but politique et sous la direction de la Commission de Propagande de la Société des droits de l’Homme. Le procès a lieu du 26 au 28 avril 1834. Péchoutre fut acquitté. Voir Efrahem Zael*, Pasquier-Labruyère*, Prospert*.
Par Notice revue et complétée par Mickael Sibalis
SOURCE : Arch. Nat., CC 597, d 1, n° 9, dossier Binoit, listes des membres de la Société des droits de l’Homme ; CC 957 (?). — Arch. Dép. Moselle, 7 E 467/5, registre de naissances, Metz, première section, 1807-11.