PELOUX Pierre, dit Petit.

Né à Saint-Bonnet (Hautes-Alpes), sans doute Saint-Bonnet-en-Champsaur, vers 1829. Il habitait Toulon (Var) depuis 1842 ou 1843, 13, faubourg du Pont-du-Las, ou 13, rue Fabrègue, et travaillait pour le compte de la Compagnie des mines de La Grand-Combe, et de la Compagnie générale des mines de Graissessac, au déchargement des navires de charbon à l’arsenal de Castigneau. Le 16 mai 1856, une grève éclata visant à obtenir que le salaire des déchargeurs fût porté de 3 à 3,50 F. Elle immobilisa 60 à 80 ouvriers. Deux d’entre eux furent arrêtés le 20 ; quatre autres furent poursuivis. Le 13 juin, le tribunal correctionnel de Toulon prononça six condamnations dont celle de Peloux à un mois de prison. Antérieurement, Peloux avait été condamné, le 6 juin 1846, à deux mois de prison pour vol par recel ; il était alors cordonnier. Vers 1850, un délit de rébellion contre un agent de la force publique lui avait valu un mois de prison. Voir Croc Vincent*, Knauber Pierre*, Pegliasco Louis*, Simon François-Antoine*, Urvoas François*.
Voir aussi Bourgeonnier Honoré*, pour la grève des ouvriers qualifiés de l’arsenal en 1845.