PELVILAIN Joseph [PELVILLAIN, PELLEVILAIN]

Né à Mouaville (Meurthe-et-Moselle) le 15 mai 1815, mort à Paris le 15 janvier 1900. Marchand épicier à Paris.

Arrêté à la suite des événements du 15 mai 1848, il se signala en Juin dans les rassemblements des portes Saint-Denis et Saint-Martin par les appels à la révolte qu’il adressait aux ouvriers. Puis il tint des réunions avec des Montagnards de Caussidière chez un marchand de vins de la rue Saint-Denis. Le 24 juin, il dirigea la construction de la barricade du battoir Saint-André et excita à en faire d’autres dans le XIe arr. (ancien) où il demeurait alors, rue du Jardinet. Compromis le 13 juin 1849 : il était délégué au Comité démocrate socialiste. Absent de Paris en décembre 1851, il fut arrêté, mais libéré et échappa comme en 1848 à la répression, bien que, ancien chef d’un club, il fût considéré comme dangereux. Sous la 3ème république, sa veuve, née Caroline Eugénie Durand, percevra une indemnité.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article35927, notice PELVILAIN Joseph [PELVILLAIN, PELLEVILAIN], version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 22 octobre 2016.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, A 522 et B 859. — Archives Nationales. Paris, La Troisième République et la mémoire du coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte : la loi de réparation nationale du 27 février 1881 en faveur des victimes du 2 décembre 1851 et des victimes de la loi de sûreté générale du 27 février 1858 F15 3964 à 4023 / par Denis Devos,.., Paris, Archives Nationales, 1992. — Mémoires de M. Gisquet, ancien préfet de police, écrites par lui-même. 2, Paris, Marchant, 1840, p. 49. — Charles Jeanne, A cinq heures nous serons tous morts ! Sur la barricade Saint-Merry, 5-6 juin 1832, Paris, Vendémiaire, 2011, p. 22. — Maxime Braquet, Belleville-Ménilmontant, une grande page du mouvement ouvrier : Juin 1848, Paris, Association d’Histoire et d’Archéologie du 20e Arrondissement de Paris, 2008 (Bulletin n° 41, 4e trimestre 2008), p. 35.- Maxime Braquet, Bernard Pornin, clubiste babouviste de Belleville, Études babouvistes. Publication de l’association des Amis de Gracchus Babeuf, n° 7, 2009 – an CCXVII, p. 39.

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