Démocrate-socialiste le plus en vue du département des Ardennes sous la Seconde République. Il avait été antérieurement avoué à Vouziers. Bon orateur, il fonda à Vouziers un Comité démocratique dès l’annonce de la révolution parisienne de Février 1848, et lança une souscription en faveur des victimes du combat populaire.
Percheron obtint les adhésions des notaires et les transforma en collecteurs cantonaux. Il entra en relations avec Ferdinand Flocon* et avec Ledru-Rollin, avec Marc Caussidière* et avec la Société des droits de l’Homme. Il transforma alors les Comités démocratiques en autant de filiales de la Société parisienne des droits de l’Homme. Il eut 300 adhérents à Vouziers et 1 200 à Sedan.
Il déploya une activité considérable avant les élections du 23 avril, courant d’un bout à l’autre du département, charmant de son éloquence Charleville et Rethel. Il fut encore un des animateurs des banquets démocratiques de Vouziers, de Rethel et de Sedan, à l’automne, pendant la campagne électorale présidentielle. Voir Chardenal*.
SOURCES : Le Propagateur républicain. — 1848 dans les Ardennes, Mézières, 1948.