Né à Lyon (Rhône) le 30 novembre 1813, frère de Michel-Ange Périer*, étudiant en droit, demeurant 14, rue des Moulins à Paris (IIe arr., maintenant Ier), il était membre de la Société des droits de l’Homme. Le 22 août 1835, il fut arrêté avec son frère lors d’une seconde tentative d’évasion de Sainte-Pélagie, par un souterrain qui partait rue de la Clef. Écroué le 25 août 1835 à La Force, inculpé de tentative d’évasion, il fut libéré par ordonnance de la Cour des Pairs le 9 septembre 1835.
Devenu clerc de notaire, il mourut à Lyon le 26 juin 1840.
SOURCES : Arch. Dép. Paris (Seine), registres d’écrou DY/4 28-10766. — J.-C. Caron, Génération romantisme, Les Étudiants de Paris et le Quartier latin, Paris, A. Colin, 1991. — Notes de J. Risacher et Jean-Pierre Bonnet.