PERIÈS Antoine [textile]

Né en 1819 à Reims (Marne). Garnisseur de tissus de soie à Paris, il figura jusqu’au 15 mai 1848 dans le corps des Montagnards dont il recevait beaucoup de membres chez lui. Il fréquentait le club de Étienne Cabet*, dont il approuvait les projets d’émigration en Icarie. Le premier article de ses opinions communistes était qu’un propriétaire ne devait plus toucher de loyers. Absent de son domicile le 23 juin, il fut arrêté, rue Aumaire, en fin d’après-midi, en possession d’une chanson révolutionnaire et d’une carte pour le Banquet du Peuple. Au fort de Vanves, il se signala par ses propos : « Que les Cosaques vinssent en France, je passerais de leur côté. » Il fut néanmoins libéré, mais avec la mention : « à surveiller ». Il est vrai que son patron l’avait réclamé, ayant besoin de ce « très fort ouvrier ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article35984, notice PERIÈS Antoine [textile], version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 21 août 2021.

SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 5384.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable