Né à Saint-Simon, près de Toulouse, vers 1819. Cordonnier à Toulouse et membre de la compagnie des cordonniers de cette ville, en 1843. Partisan dévoué de Gouhenant, il cherchait à faire partout des prosélytes au communisme et gourmandait les récalcitrants. Il demanda à Étienne Cabet* d’adresser gratuitement des exemplaires du Populaire chez la « mère » des compagnons cordonniers de Toulouse, 7, rue de la Barutte, dans le but d’endoctriner les ouvriers qui venaient chez elle. Il fut, lors du procès des communistes icariens de 1843, accusé de s’être porté au devant d’Adolphe Gouhenant* — voir ce nom — qu’il croyait à Auch, afin de l’avertir de l’arrestation d’Abdon Terradas* à Toulouse.