PERROT Isidore

Né vers 1824 à Arquian (Nièvre). Tailleur d’habits à Arquian pendant la Seconde République, il mettait à profit ses déplacements dans les communes avoisinantes pour faire de la propagande démocratique. Il était actif et possédait, selon la police, un « caractère calme mais inflexible ». Transporté en Algérie après le coup d’État, il en était revenu bien avant les mesures de sûreté générale de 1858 : au mois de mars 1858, le juge de paix de Saint-Amand-en-Puisaye pensait qu’il continuait ses « menées démagogiques » en même temps que son métier, et l’estimait redoutable ; le maire d’Arquian, les gendarmes et divers témoins attestaient qu’il professait toujours les mêmes idées.
On l’inscrivit en août 1861 sur la liste des « hommes dangereux de l’arrondissement de Cosne », en lui attribuant un rôle actif à Arquian, Neuvy-sur-Loire et Saint-Fargeau. Voir Besson Louis*, Corty André*, Dorlet François*, Dupré Jean*, Guyot Victor*, Haton Benjamin*, Hisquin Antoine*, Laffille Onésime*, Langumier Louis*, Lefebvre Jean-Louis*, Maillot Louis, Alexandre*, Planchot Jean*, Rethoré François*, Rethoré Jean*