PETIT Auguste

Étudiant en droit à Dijon (Côte-d’Or) sous la Restauration, il faisait partie de la Société d’Études qui réunissait les éléments les plus libéraux et qui fut dissoute en 1825 par les autorités universitaires. Avocat à Dijon, il fut nommé, après la révolution de Juillet, substitut du procureur général, mais démissionna en 1833 pour ne pas être amené à requérir contre les républicains avec lesquels il entretenait de bonnes relations. Il reprit son métier d’avocat et défendit tous les opposants de gauche poursuivis devant le tribunal de Dijon, aussi bien les républicains modérés que les adeptes des doctrines socialistes. Lui-même avait été un des membres de l’église saint-simonienne de Dijon, en 1831. Il participa à l’agitation réformiste en 1840 comme en 1847 et devint, après la révolution de Février, procureur général de la République.

Voir pour le saint-simonisme en Côte-d’Or : Blum Isaac*, Dugied Pierre*, Gamet Hector*, Gaulin Auguste*, Félix de La Maillauderie, Luce-Villiard Jean-François*, Nodot Léonard*, Ravet fils*, Touzet Jean-Baptiste*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article36086, notice PETIT Auguste, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 8 décembre 2009.

SOURCES : Monique Brisset, La question ouvrière à Dijon sous la monarchie de Juillet, Diplôme d’études supérieures dactylographié, Dijon, 1955. — Gabriel Perreux, Au temps des sociétés secrètes..., Paris, 1931. — Jean Gaumont, Le Socialisme en Côte-d’Or, manuscrit de la Bibl. Mun. de Dijon.

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