PIÉTON Jules, Éléonore.

Né vers 1837 à Elbeuf (Seine-Inférieure) et domicilié dans cette ville, il exerçait la profession de marchand de chaussures en déballage à Lisieux (Calvados). Le 18 août 1862, dans un café, il déclara que les icariens et les socialistes faisaient une fusion « et qu’il y aurait un changement de gouvernement en 1863 ». D’après le rapport du préfet, une perquisition chez son frère où il habitait à Lisieux, permit d’y découvrir des ouvrages de Étienne Cabet*. Il fut condamné le 13 septembre par le tribunal de Lisieux à 1 mois de prison et 150 F d’amende, pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement de l’Empire, excitation à la haine et au mépris des citoyens les uns contre les autres ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article36253, notice PIÉTON Jules, Éléonore. , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 25 août 2017.

SOURCES : Arch. Nat. F 1/C III, Calvados 14, rapport du Préfet du 1er septembre 1862. — Arch. Nat. BB 30/963.— Renseignement anonyme, Université de Caen, Faculté des Lettres et sciences humaines. — M. Vuilleumier, « Trois lettres inédites d’Ernest Cœurderoy », International Review of Social History, vol. XI (1966), Part 2.

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