PLANTEAU Jean, Charles, Nicolas

Né à Angoulême (Charente) le 9 août 1808, mort à Limoges (Haute-Vienne) le 22 novembre 1854. Tailleur à Limoges où il se maria en 1832.
Membre de la Société Populaire de Limoges en mars 1848, il fut désigné par elle pour enquêter sur les événements du 27 avril. Membre du comité de publication du journal Le Peuple, jusqu’à sa suspension en mai 1848, et lors de sa reparution en octobre, il reçut ensuite les souscriptions pour Le Gros Bourdon de Célerier, organe de la démocratie socialiste destiné à remplacer le Carillon républicain de Durin.
Il signa un appel en faveur de la candidature du républicain modéré Decoux, originaire de Châteauponsac (Haute-Vienne), qui se présentait pour remplacer en 1849 Daniel Lamazière, déchu de son mandat après la journée du 13 juin.
Les 4 et 5 décembre 1851, avec le porcelainier Briquet, il essaya de soulever contre le coup d’État les cantons de Saint-Mathieu, d’Oradour-sur-Vayres et de Saint-Junien.
Son fils, François-Édouard Planteau, né le 8 janvier 1836, un des militants socialistes de la première heure, d’affinités blanquistes, sera député de la Haute-Vienne en 1885 ; il échouera en 1889, étant devenu boulangiste.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article36348, notice PLANTEAU Jean, Charles, Nicolas , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 27 mai 2022.

SOURCES : État civil de Limoges. — P. Cousteix, « L’action ouvrière en Haute-Vienne sous la Seconde République », dans Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, t. LXXXIV 3e livraison de 1954, pp. 496-511.

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