Ouvrier charpentier à Paris sous la monarchie de Juillet. De toute évidence, les autorités judiciaires prirent son nom complet de compagnon pour son patronyme et pour un surnom ; il fut cependant, sous cette identité, condamné à deux mois de prison comme étant l’un des organisateurs d’un mouvement ayant pour but, en octobre 1843, de rappeler aux employeurs l’engagement, pris à l’issue de la grève de 1833, de ne pas recourir aux offices de sous-traitants qui prélevaient un pourcentage élevé sur les salaires. Voir Bailliaud*, Devaux*, Ducau*, François*, Gilles*.
SOURCE : Gazette des Tribunaux, mois d’octobre 1843.