PONCET André

Icarien lyonnais (il est à noter que son nom semble n’être jamais apparu dans Le Populaire). En 1845, il publia une brochure : Réponse communiste-icarienne à la « Tribune lyonnaise ». Il était de ceux qui voyaient dans le communisme une sorte de synthèse de toutes les autres doctrines, en particulier du saint-simonisme et du fouriérisme. Après la révolution de Février, il fut l’un des chefs du club qui se réunissait, 5, rue Buisson, à Lyon. En novembre 1848, il fut l’un des fondateurs de l’Association démocratique des Industries réunies, société ouvrière de consommation. (Voir Travers*.) Il participa à l’émeute du 15 juin 1849 et fut condamné, en conseil de guerre, à huit ans de prison, pour l’affaire de la barricade de la rue du Mail (Voir Chardonnet Jean-Claude*). La sentence fut cassée par un Conseil de révision. Le 21 octobre, Poncet fit partie des dissidents de l’Association démocratique des Industries réunies (Voir Démard Louis*), qui fondèrent une association à peu près similaire : l’Union des travailleurs. Cette société, comme toutes les autres associations ouvrières, dut cesser toute activité après le coup d’État. Toutefois, dès juillet 1852, un groupe d’anciens sociétaires des « Travailleurs Unis », rassemblant un capital de moins de 800 francs, le confiait à André Poncet qui ouvrit un « magasin social », 7, rue Bodin, à la Croix-Rousse, et pratiqua, pour le compte du groupe, les achats en commun.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article36425, notice PONCET André, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : J. Gaumont, Histoire générale de la coopération en France, t. I.

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