POURRAIN

Architecte à Auxerre. Conseiller municipal « Montagnard », il se signala par quelques articles de journaux sur l’organisation du travail.
Il souhaitait particulièrement : 1° que le producteur fût autant que possible rapproché du consommateur ; 2° que des ateliers nationaux fussent créés pour occuper les ouvriers sans travail ; 3° que dans chaque localité, des entrepôts fussent ouverts où le fabricant pût déposer ses produits et recevoir une partie de leur valeur pour continuer son industrie ; 4° que des arbitres impartiaux jugent des intérêts opposés des ouvriers et des patrons ; 5° que des asiles fussent organisés pour les ouvriers invalides ; 6° enfin qu’il y eût des écoles pour les ouvriers adultes. Il affirmait que l’État devait protéger le travail généreux et honnête, que des limites devaient être imposées à la concurrence, pour qu’elle ne fût pas indélicate.
Il s’en remettait à l’État pour apporter une aide matérielle aux travailleurs.
Arrêté en 1851 après le coup d’État, il fut libéré, mais astreint à résidence en dehors d’Auxerre jusqu’en 1853. Voir Dugaillon Auguste*

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article36522, notice POURRAIN, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : L’Union républicaine, n°s du 14 juin et du 19 juillet 1849.

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