POUZI Hugues

Né à Rochechouart (Haute-Vienne) le 18 décembre 1816, mort à Rochechouart le 8 avril 1888. Avoué à Rochechouart. Il organisa en décembre 1847 le banquet réformiste de Rochechouart, où Babaud-Laribière annonça que la réforme électorale était inévitable et que le suffrage universel ne tarderait pas à battre les portes du Palais-Bourbon.
Babaud-Laribière dépeint ainsi Pouzi : « Intelligence pratique, habileté honnête, cœur dévoué, bon et sensible ; l’ami le plus intime de Bac ».
Le 26 février 1848, Hugues Pouzi reçut de Théodore Bac, commissaire du Gouvernement provisoire, des instructions en vue d’organiser à Rochechouart une administration municipale qui dirigeât la ville, en attendant l’élection de la municipalité.
Au moment du coup d’État du 2 décembre 1851, Pouzi dut vendre son étude d’avoué et fut placé sous la surveillance de la haute police.
En 1858, il se trouvait à Massignac (Charente) chez sa fille. Dans la nuit du 25 au 26 février, les gendarmes envahirent la maison et, en application de la loi de sûreté générale, le conduisirent à la prison de Rochechouart. Il put, grâce à ses relations, ne pas être transporté en Afrique. Il passa néanmoins un mois en prison.
Pouzi trouva par la suite une situation à Paris à la Compagnie des Petites Voitures (transports urbains à chevaux).
Il devint juge après le 4 septembre 1870, à Rochechouart en particulier.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article36544, notice POUZI Hugues, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 14 avril 2022.

SOURCES : Babaud-Laribière, Lettres charentaises, t. , p. 177. — E. Ténot et A. Dubost, Les Suspects en 1858, Paris, 1869, p. 215. — Florentin Roch, Mes Souvenirs (1844-1890). Quelques pages d’Histoire, plaquette in-8°, Rochechouart, 1909.

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