PRAQUIN Jean, Charles

Né le 7 février 1807 à Paris. Ancien militaire. Ouvrier nacrier, fabricant tabletier, fabricant de camées à façon, rue Saint-Martin, après avoir demeuré jusqu’en 1850 rue Bourg-l’Abbé. Lieutenant de la VIe légion, il fréquentait assidûment les clubs après Février 1848. Employé payeur à domicile des Ateliers nationaux au moment de leur suppression, et ensuite, pour leur liquidation, il était suffisamment compromis pour devoir démissionner après l’affaire du 13 juin 1849. En 1851, il se trouvait, le 3 décembre, barrière du Trône, quand la troupe arriva. Il entendit le général qui la commandait donner ses ordres pour faire feu à la moindre démonstration hostile. Ces paroles le jetèrent dans l’insurrection et, le lendemain, il travaillait aux barricades rue Aumaire, rue Beaubourg, et rue Saint-Martin près la rue du Grand-Hurleur. Plus tard, au coin de la rue aux Ours et de la rue Saint-Denis, il fut parmi ceux qui cherchaient à renverser des voitures. Enfin, la barricade de la rue Greneta prise, il rentra chez lui, où il fut arrêté en possession d’armes et de munitions. Il fut transporté (« Algérie plus »).