Né à Paris. Ouvrier mouleur en cuivre. Condamné le 3 novembre 1815, par le tribunal correctionnel de Dijon, à un an de prison et à cinq ans de surveillance de haute police, pour avoir chanté et vendu des « couplets séditieux ». À sa sortie de prison, il reprit son métier de mouleur en cuivre. La police le jugeait venu à résipiscence, quand il lui échappa : ayant manifesté l’intention de se rendre de Paris à Chartres en avril 1819, il n’était le mois suivant ni à Chartres ni à Paris.
SOURCE : Arch. Dép. Eure-et-Loir, série M, Police générale et administrative, Seconde Restauration, première liasse.