Né à Gémeaux (Côte-d’Or) le 24 février 1811. Mort le 8 mai 1882 à Corcieux (Vosges) où il exerça comme notaire à partir de 1836. Quillot semble avoir été du groupe de jeunes influencés par Mathieu d’Épinal. En 1842, Chameroy, militant communiste icarien, l’abonna au Populaire et le présenta, dans une lettre à Étienne Cabet*, comme « un patriote très dévoué, presque déjà communiste ».
Quillot fut nommé, le 20 mars 1848, avec Ballon, commissaire du Gouvernement provisoire dans les Vosges, et resta en fonctions jusqu’au 28 juin. Il n’avait obtenu que 7 296 voix aux élections à la Constituante.
Le sous-préfet de Saint-Dié le dénonça, le 10 décembre 1851, comme un des « meneurs du parti socialiste ».
Le 31 août 1855, la gendarmerie des Vosges signalait au préfet son départ, quatre jours auparavant, pour Bruxelles et le présentait comme un individu connu pour « ses opinions républicaines très avancées » se déplaçant sans doute pour « voir ses affiliés ». Voir Ballon Arthur*, Chameroy*, Mathieu d’Épinal*.
SOURCE : Arch. Dép. Vosges, 8 bis M 5 et 8 bis M 6.