Né en 1802 à Paris d’une famille de confession protestante. Mort en Algérie. D’abord militaire, puis chiffonnier, il épousa une brocanteuse. Il collectionna quelques condamnations pour vagabondage, outrages et rébellion (1832), vol (1833). Le 24 Février, il empêcha qu’on mît le feu au Collège de France, établissement sur lequel il veillait également en Juin. Si le 22 juin, il étalait sa marchandise sur le pont aux Changes, (tout en émargeant aux Ateliers nationaux), le 23, il fut désarmé sur la barricade de la rue Saint-Jacques. Le 25, ses propos le firent arrêter rue de la Paix : « J’ai soutenu trois jours le feu de la garde nationale sur les barricades, ce n’est qu’une partie manquée et on recommencera. » Membre du club des Familles, il fut transporté en Algérie d’où il ne revint pas.
SOURCE : Arch. Min. Guerre, A 391.