FAIVRE Alphonse

Employé aux chemins de fer Paris-Orléans à Aurillac (Cantal), Alphonse Faivre fut élu trésorier adjoint de la fédération socialiste SFIO du Cantal le 13 mai 1934 avant de succéder à M. Burlon comme trésorier, en 1935.

Candidat au conseil général dans le canton d’Aurillac-sud le 10 octobre 1937, il obtint 733 voix (15,6 % des suffrages exprimés) contre 417 voix au communiste Aymard (8,8 %) et 1 905 au radical socialiste L. Dauzier. La fédération socialiste refusa de retirer Alphonse Faivre au second tour, Dauzier n’ayant pas répondu au questionnaire envoyé par les socialistes. Au cours d’une réunion houleuse le 16 octobre, Alphonse Faivre et le secrétaire fédéral Maurice Deixonne expliquèrent leur attitude tandis que le communiste E. Aymard soutenait la candidature du radical Dauzier. Au deuxième tour, les voix tombèrent à 677.

Alphonse Faivre signa la motion de J.-B. Dancy, favorable à la direction du parti, présentée au congrès départemental du 22 mai 1938, en opposition à celle du secrétaire fédéral Maurice Deixonne.