Née à Caen (Calvados) en 1779 ; femme de ménage ; emprisonnée en 1812.
Mariée, mère de quatre enfants, femme de ménage lors des troubles des subsistances, survenus à la halle en mars 1812, elle fut condamnée pour ce motif, par la Commission militaire spéciale, à cinq ans de détention. Elle avait été « bien jugée », selon le commissaire de police, qui proposait à la même époque des mesures de clémence pour quelques autres détenus. Elle ne sortit de prison qu’en avril 1814, bénéficiant de la grâce accordée par le duc de Berry aux survivants de cette affaire. Voir Goujeon Jeanne.