Né en 1822 à Bourges (Cher). Arrêté en 1839 à la suite de l’insurrection des 12 et 13 mai. Il était ébéniste à Paris en 1851, rue de Charonne, où, le 3 décembre, il appuya les efforts des représentants et fit partie du groupe d’insurgés qui assaillit un tambour de la garde nationale. Arrêté à la suite de la saisie à son domicile de chansons et de brochures socialistes, de journaux et de lithographies révolutionnaires et communistes et d’une lettre de Bourges où son correspondant lui annonçait que les « sociétés marchent et qu’on n’attend que le grand coup pour se soulever », il fut transporté (« Algérie plus »). Il bénéficia plus tard d’une commutation de peine en liberté surveillée. Voir Barbès Armand*, Bernard Martin*, Blanqui Auguste*
SOURCE : Arch. Min. Guerre, B 1955.