AFFRE Charles, François

Né le 22 mai 1860 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le 18 janvier 1940 à Nîmes (Gard) ; employé à la compagnie du PLM à Nîmes ; mutualiste et coopérateur.

Né dans une famille ouvrière, Charles Affre passa par l’école primaire à Marseille (Bouches-du-Rhône) et l’école commerciale de Cette, puis entra dans les bureaux de la compagnie du PLM à Nîmes, et y fit toute sa carrière jusqu’à la fin de la guerre de 1914-1918 où il prit sa retraite avec le grade de chef de bureau principal.
Sa vie sociale débuta par la mutualité et il fut élu président de la Société mutuelle des cheminots en 1906. La mutualité l’amena à la coopération. En 1910, il fonda « La Fraternelle PLM » dont il resta le président pendant de nombreuses années. Il la maintint en liaison avec les sociétés groupées dans la Fédération nationale des coopératives de consommation. Pendant la guerre, il participa à l’action de l’Union fédérative des sociétés départementales au sein de laquelle il assura le secrétariat, puis à celle de l’Union fédérative des sociétés de la région méditerranéenne. À cette époque il prit contact avec « l’Abeille nîmoise » et les militants de l’École de Nîmes et ceux-ci l’éclairèrent sur le rôle de la coopération rochdalienne.
Mis à la retraite, il abandonna la présidence de « la Fraternelle PLM » et entra à « l’Abeille nîmoise » où il reprit un rôle militant. Les coopératives fédérées de la région du Midi l’envoyèrent siéger au conseil central de la FNCC. Il y fut élu par le congrès national de Lille en remplacement de Henri Sellier. Avec son collègue Claude Gignoux, il eut la charge d’organiser le congrès national de Nîmes en 1927, et il accueillit les délégués à la réunion d’ouverture. L’année suivante, sous la présidence de Claude Gignoux, il accepta malgré son âge de prendre la direction de « l’Abeille nîmoise » devenue société régionale sous le nom d’Union des coopérateurs du Gard. Quand les institutions centrales furent réorganisées en 1935 au congrès de Dijon, Charles Affre fut élu l’un des trois membres de la commission de surveillance de la nouvelle Société de contrôle. Il y demeura jusqu’à sa mort. Entre temps, il avait collaboré régulièrement au journal de l’École de Nîmes jusqu’à sa disparition en 1932 à la mort de Charles Gide.
C’était, dit Jean Gaumont, un petit homme doux et réservé, parlant lentement, s’intéressant plus aux tâches administratives qu’aux questions théoriques et politiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article37, notice AFFRE Charles, François, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 17 septembre 2022.

SOURCE : Notes de Jean Gaumont.

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