RIPERT

Il tenait depuis juin 1852 une auberge à Toulon (Var), située, 10, rue Lafayette, « où était le fameux restaurant des sociétaires » — voir Étienne Fournier * —, ancien lieu de réunion des socialistes, et « où descendent ordinairement les ouvriers à livret, forgerons, ferblantiers, serruriers ». Ripert présidait une société, dite de l’Union, qui groupait les compagnons ; une réunion se tenait chaque mois pour approuver les comptes.
Mention de cette société de l’Union est faite par le procureur général d’Aix dans un rapport du 16 juillet 1855. Après quelques tentatives de grève à Tarascon, Marseille et Toulon, « les recherches faites par la justice » eurent pour résultat de faire constater l’existence « d’une prétendue société de bienfaisance entre les ouvriers des divers états, connue sous le nom de société l’Union ». Le 19 février 1856, le procureur avouait qu’il n’avait pu être démontré que l’Union eût organisé des grèves, mais il était d’avis qu’il fallait la surveiller.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article37082, notice RIPERT, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 19 avril 2021.

SOURCES : Arch. Nat. BB 30/370. — Arch. Dép. Var, IV M 37. — Émilien Constant, « Les conflits sociaux dans le département du Var sous le Second Empire » (Actes du 83e congrès national des sociétés savantes, Aix-Marseille 1958, Paris, 1959).

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