Par Antoine Olivesi
Cheminot ; syndicaliste unitaire (CGTU) des Bouches-du-Rhône.
Joseph Fassinoti participa au congrès extraordinaire de l’UD-CGT des Bouches-du-Rhône qui se tint à Aix-en-Provence le 30 octobre 1921, congrès qui aboutit à la rupture entre « majoritaires » fidèles à Jouhaux* et « minoritaires », c’est-à-dire la fraction la plus avancée dirigée notamment par Mayoux* et Henri Toti, et majoritaire de fait dans les Bouches-du-Rhône.
Joseph Fassinoti faisait partie de cette tendance et prit la parole au nom des cheminots de Miramas (Bouches-du-Rhône). Il évoqua 75 adhésions récentes au syndicat, parmi ces derniers, et se prononça pour « la Révolution » dans le débat sur l’orientation syndicale.
Par Antoine Olivesi
SOURCE : Le Petit Provençal, 31 octobre 1921.