RIVIÈRE Auguste.

Membre de l’Association démocratique des Amis de la Constitution, présidée par Philippe Buchez*, qui regroupait les républicains plus modérés de la tendance du National. Il avait été candidat dans l’Yonne lors de l’élection complémentaire des 14-18 octobre 1849 pour remplacer le représentant Robert, décédé. Ayant rencontré des électeurs de Saône-et-Loire, il se plaignit auprès d’eux du jugement qu’Ernest Cœurderoy* porta sur lui, en tant que signataire d’un Manifeste au Peuple de Paris du 12 juin 1849 adopté lors d’une réunion de sa société républicaine et demandait que ce dernier écrivît à Sinaï-Combet* pour démentir les rumeurs. Cœurderoy était en effet très sévère pour les Amis de la Constitution, qu’il considérait comme « les hommes les plus dangereux pour le parti démocratique-socialiste (ce qui est vrai aussi [...] de tous les bleus) [...] les hommes qui nagent entre deux eaux de manière à ne jamais surnager ou se noyer. »

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article37103, notice RIVIÈRE Auguste. , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : M. Vuilleumier, « Trois lettres inédites d’Ernest Cœurderoy », International Review of Social History, vol. XI (1966), Part 2. — Note de J. Risacher.

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