ROBERT Pierre, François, Théophile

Né le 10 avril 1798 à Auxerre (Yonne), mort à Paris le 3 septembre 1849. Représentant montagnard de l’Yonne en 1848 et en 1849.

Robert avait appartenu aux sociétés secrètes républicaines et démocratiques de la Restauration et de la monarchie de Juillet. Il avait eu souvent maille à partir avec la justice à ce sujet.
Commissaire du Gouvernement provisoire dans l’Yonne, après la révolution de Février, il fut élu cinquième sur neuf, le 23 avril 1848, avec 70 292 voix. Il vota toujours avec la gauche et souvent avec l’extrême-gauche : contre les poursuites à l’encontre de Louis Blanc* et de Marc Caussidière*, pour l’amendement Grévy supprimant la présidence de la République, pour le droit au travail, pour la mise en accusation du président et des ministres.
Il signa l’Adresse au Peuple des Montagnards. (Voir Charles Madet*) Il fut réélu à la Législative, sixième sur huit, le 13 mai 1849 dans l’Yonne, par 33 357 voix sur 80 826 votants et 111 917 inscrits.
Malade, il fréquenta peu la nouvelle assemblée, mais s’y comporta, quand il y vint, en Montagnard décidé. Il fut remplacé par Antoine Bonaparte.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article37139, notice ROBERT Pierre, François, Théophile , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCE : Robert, Bourloton et Cougny, Dictionnaire des Parlementaires français.

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