Né à Toulouse vers 1797. Marié, veuf avec enfants en 1851. Maître-tailleur de pierre, illettré, demeurant à Toulouse. Il aurait été, en 1843, membre du Comité central des Icariens. La police le dépeignait comme « lié avec tout ce qu’il y avait de plus mauvais dans le parti socialiste [...] considéré comme un des plus dangereux démagogues ». Il fut impliqué dans le procès icarien de 1843 — voir Adolphe Gouhenant* — poursuivi en 1848 pour détention d’armes, transporté en Algérie après le coup d’État.
SOURCE : Arch. Dép. Haute-Garonne, 215 U 60 1, wU 494, 4 M 76.