ROUHER (père)

Jacobin d’Artonne (Puy-de-Dôme). Père de Denis-Gilbert et de Pierre Rouher. De la famille du familier de Napoléon III. Notaire et greffier du juge de paix en 1794. Membre de la Société des Amis de la Constitution « fondée en la ville d’Artonne le 1er mai 1790 », puis de la Société populaire qui lui succéda. Terroriste, réadmis au scrutin épuratoire du 17 germinal an II (6 avril 1794). Nommé commissaire, le 10 prairial (30 mai), pour recenser les blés d’un accapareur en fonction de sa récolte présumée de 1793, le jour où la Société populaire, alors entièrement dévouée à Couthon, votait une adresse à Robespierre et à Collot d’Herbois à propos de l’attentat de Cécile Renault (4 prairial), par qui Collot d’Herbois avait été légèrement blessé.
Rouher fut choisi le 5 messidor (23 juin 1794) parmi les commissaires chargés d’« assurer l’exécution du décret du 22 floréal dernier sur les moyens d’extirper la mendicité dans les campagnes et sur le secours que doit accorder la République aux citoyens indigents ». Il était chargé des communes de Champs et de Jozerand.
En brumaire an III, il était encore partisan du maximum, et adversaire du libre commerce des grains. Le 30 ventôse (20 mars 1795), il rendait ses comptes de « trésorier général » de la Société régénérée. Ce fut la dernière séance des « Jacobins » d’Antonne. Voir Arnauld*, Denier*, Claude Joffroy*, Maignol*, Michaud*, Jacques Nony*, Denis Rouher*, Pierre Rouher*, Rozier* (aîné).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article37337, notice ROUHER (père), version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Fernand Martin, Les Jacobins au village, Clermont-Ferrand, 1902. — Robert Schnerb, Rouher, Paris, s. d.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable