Homme de lettres. Condamné, en décembre 1849, à quatre mois de prison pour complot. Arrêté en juin 1850 pour provocation de militaires à la désobéissance. Traduit, en septembre 1851, dans l’affaire dite du « complot allemand » ou du complot « franco-allemand », il se trouvait, le 3 décembre, au café du Peuple, faubourg Saint-Antoine, avec des représentants montagnards et, en leur compagnie, participa au désarmement par les insurgés du poste de la rue de Montreuil, puis à la construction de la barricade au coin de la rue Sainte-Marguerite. Il se réfugia, avec d’autres barricadiers, 10, rue Beautreillis, au bureau, qui appartenait à Fossone, directeur des Forges et Hauts Fourneaux de la Loire, et vieux démocrate, qui le protégea, le reçut chez lui à trois lieues de Saint-Étienne, et obtint en sa faveur une décision de libération. Voir Fossone*, Eugène, René Godard*, François Zacharie*
SOURCE : Arch. Min. Guerre, B 860.