Instituteur, sans doute directeur d’une institution d’enseignement, Achard était membre du comité de surveillance de la Société des droits de l’Homme à Marseille (Bouches-du-Rhône) en avril 1834. il était, d’après l’auteur de l’Historique de la Société des droits de l’Homme, un « homme sans talent et sans éducation, et pourtant l’un des meneurs du parti républicain ». Ancien aide de camp d’un général de la Restauration, il se serait distingué à cette époque par des poursuites « infâmes » contre les débris de la « vieille armée ». Constitutionnel en 1829, il était devenu ultérieurement républicain prononcé. Voir Jules Meynier*.
SOURCE : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, M 6/344, Historique de la Société des droits de l’Homme.