SAINT-AMAND Joseph, Étienne

Né vers 1823 à Louviers (Eure), tailleur à Paris. Le 29 mars 1841, à la suite d’un banquet communiste tenu à Montrouge chez le marchand de vin Kock, il fut arrêté, avec d’autres ouvriers, dont plusieurs tailleurs, qui refusaient de se séparer Voir Banabeira Michel*. C’est sans doute lui qui signa une adresse, « Vingt ouvriers communistes à leurs camarades », publiée dans Le Populaire de décembre 1841 et dans la brochure de Cabet, Toute la vérité au Peuple, en 1842, avec, entre autres les frères Favart. Dans cette adresse, qui aurait recueilli plus de 1 600 signatures, les signataires expliquent leur ralliement aux principes exposés dans Ma Ligne Droite, ouvrage dans lequel sont attaqués les partisans du babouvisme, du matérialisme, de l’action violente et des sociétés secrètes, publiée par Cabet, le 28 octobre 1841. Voir Favart frères*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article37526, notice SAINT-AMAND Joseph, Étienne , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. PPo., A 426. — Étienne Cabet, Ma Ligne droite, Paris, bureau du Populaire, 28 octobre 1841. — Le Populaire, décembre 1841 — Étienne Cabet, Toute la vérité au Peuple, Paris, Bureau du Populaire, 1842. — Notes de P.-J. Derainne, F. Fourn, J. Risacher.

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